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Namasté!!!

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8 février 2007

Masti ra dhoom!! Dommage, la photo est floue: Il

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Masti ra dhoom!!

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Dommage, la photo est floue: Il courrait presque il faut dire...

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Les sadhus viennent de tout le nepal et d'inde, pour celebrer le 16 fevrier la Shivapuri dans le temple hindou de Pashupathinat (aux 'h' pres)...
Cette fete (religieuse bien evidement) consiste, pour resumer, a fumer.
Et accessoirement pour ces saints hommes, a charmer des serpents ou montrer leurs prouesses de souplesse yogi, assez souvent avec leur penis...
100000 nepalais (dont peut etre une ou deux femmes) se rassemblent donc dans ce temple d'ou d'habitude s'eleve les fumees des corps qu'on y incinere, dont les cendres vont descendre jusqu'au gange par une petite riviere boueuse ou jouent des gamins, des singes et des chiens. Un endroit tres special, ou la beaute des temples se melent a l'odeur de chair brulee.

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Voila, c'est presque fini pour ce blog, je rentre dimanche au pays des fromages.
A tantot.

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11 janvier 2007

Marchands de reves

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10 janvier 2007

La vie comme elle vient...

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25 décembre 2006

Merry Christmas !!

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yak yak yak

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Un Noel assez peu conventionnel: Pique-Nique a la nepalaise, vin rouge, jazz et charmeurs de serpents... J'ai en plus trouve un petit havre francophone, un hotel dans kathmandu tenu par un suisse, plein de francais,
belges, suisses et quebecois... ca fait du bien de reparler un peu francais!! Et de manger des vrais baguettes et croissants et crepes... Miam... Je me fais donc bien plaisir pour ces fetes de noel. Et en plus mon frere Laurent arrive dans quelques jours... que de bonheur et de yaks!


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Mignon le python

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Un cobra qui danse...

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Une petite fille qui regardais un nepalais avec un chapeau de pere noel...

21 décembre 2006

Pour quelques euros de plus...

Noel approche, c'est le moment de compter ses roupies... Pour 5 euros, donc, c'est a dire 450 roupies lorsque l'euro arrete de jouer au yoyo, on peux s'offrir au choix:

(...)

La suite, c est pour demain, alors eteins ton pc l'ami(e), et va lire le Petit traite de desinvolture, de Denis Grozdanovitch, par exemple.

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8 décembre 2006

Arahkop

Il y a la ville, Pokhara (पोखरा), son agitation et ses touristes, ses devantures colorées, ses vaches et ses paysans, pêcheurs et artisans, ses restaurants, ses taxis et ses arbres peints; il y a aussi le reflet de cette ville, terrifiant et fascinant, inconnu et pourtant familier, un monde obscur peuplé de vies aux histoires surprenantes, mystérieuses. Pokhara est une de ces d'îles où ces ombres apparaissent sans trop se cacher, c'est une sorte de passage, le miroir d'Alice, vers un monde de peters pan un peu fous, vers la cours des miracles, le reflet de la ville, ou plutôt ce qu'on croit en être le reflet: un endroit qui semble chimérique, irréel, qui disparaîtraît dans l'onde si on le frolaît du doigt, mais qui en fait est bien là, partie immergée d'un iceberg de vie qui se confond avec son propre reflet pour se cacher dans le miroir sans teint du lac. Au fil de mes explorations et rencontres, j'entrevois quelques unes des ombres qui peuplent ce lac, on pourrait croire des fantômes tout droit sortis de romans policier, de contes de fées, de cauchemards d'enfants et de journaux à sensations; ils vivent dans la pénombre de leurs arrière-boutiques, les ruelles poussièreuses et les bars enfumés; ils mentent en murmurant ou crient avec une sincérité crue, ils puent l'alcool et leur ventre crient famine, ils jouent avec de l'argent et font jouer du Simon and garfunkel ou du Jacques Brel dans les bars, ils sont fous, rieurs et immodérés, mélancoliques ou baroudeurs, ce sont des passionnés, des rêveurs ou des opportunistes, ils se désintéressent de la politique tant que les politiques et les lois les ignorent ou les laissent poursuivre leurs activités en paix, ils ont des regards de mafieux ou d'enfants, on en voient avec une guitare à la main, on en imagine d'autres avec une arme dans la poche ou des liasses de billets dans les chaussettes, ils mendient, ils trichent aux cartes ou roulent dans des voitures rutillantes, ce sont des cigales, des chanteurs de rue, des hollandais volants, des mitomanes, des bossus, des lunatiques, des trafficants, des âmes damnées, des professeurs de yoga, des magiciens mayas, des marginaux, des politiciens, des prêtres boudhistes alcooliques, des pêcheurs à la ligne ou des coureurs cyclistes paresseux.
Ainsi, dans cette ville où se mélangent toutes sortent de gens, et peu de lois ou d'organisation, ces ombres peuvent sortir sans peur la tête de l'eau, de l'autre côté du miroir, pour tisser leurs toiles un peu plus loin, y inviter (ou attraper?) de nouvelles voix, ou parfois simplement raconter leur histoire - que j'écoute alors avec intérêt... Ca peut donner ca, par un jeudi ensoleillé:

Assise à la table d'un restaurant, une népalaise, la vingtaine, explique qu'elle fume seulement dans sa chambre, seule; elle travaille dans une agence de paragliding, mais elle n'aime pas ca, elle a le vertige de toute facon; elle écoute d'une oreille peu attentive un hollandais tatoué et rasé, la quarantaine, en me faisant un clin d'oeil alors que ce dernier la drague ouvertement, lui propose de se marier, rit beaucoup, boit encore plus, et entre deux cigarettes, dit: (En parlant a la népalaise) "Je lève la tête, je vois le soleil, le regarde devant moi, je te vois, je vois le soleil. Je regarde à ma gauche, je vois ma mère (il parle maintenant à une vieille femme hollandaise elle aussi, qu'il a rencontré je ne sais où, mais qui n'est évidement nullement sa mère). Je regarde à ma droite, je vois Ben Laden (Il me parle, et parle de moi, obviously - j'impute ca à ma barbe)." Il continue de parler, il raconte à la népalaise quíl a tuer un homme. Ou au moins envoyé à l'hopital. Il m'explique qu'il est marié avec une hollandaise, tres belle précise-t'il, il vit au Laos, il travaille 6 mois par ans, puis prend 6 mois de vacances, il est lassé par ce mariage, déjà 4 ans!, il n'a pas d'enfant car il a fait avorter sa femme par un simple coup de fil à l'hopital où elle était, j'espère que j'ai mal compris ce passage, ce serait vraiment atroce.
La vieille femme fume avec classe, et bat un jeu de cartes à la facon d'une diseuse de bonne aventure, ou plutôt de mauvaise, elle parle de la soirée privée où elle était la veille, quelqu'un y est mort d'ailleurs, elle raconte ca d'une voix tranquille, ce sont des choses qui arrivent, il n'y avait pas de médecin de garde à l'hopital, alors cet homme n'a pas survécu à son infractus, c'est dommage, la soirée a dû prendre fin, c'était une bonne soirée pourtant. Elle continue à battre les cartes, des ses mains ridées, des mains de nécromancienne, puis distribue finalement les cartes tandis que ces bracelets ságitent mollement à ses poignets. Les mains du hollandais sont recouvertes de tatouages, il en a du bout des doigts jusqu'à la base du coup, je peux voir un petit boudha ventriloquant qui dépasse de son col de chemise. Sur ses deux mains, seul un tatouage est ecris assez gros pour être lisible : Fear makes Hate. Les deux personnages commencent à jouer aux cartes, ils jouent avec de l'argent, des sommes ridicules, ils conversent en hollandais en meme temps mais c'est principalement lui qui parle, elle ne fait qu'acquiesser à ce qu'il dit en restant concentrée sur le jeu (et gagnant presque à chaque fois), je peux comprendre quelques mots qui viennent de l'anglais ou de l'allemand, il parle d'un bar de pokhara, il parle de sexe, de maoistes, de sa 'fraue', il parle de ses cicatrices, il parle de sa mère, puis demande à un serveur de faire jouer Macy Gray, une chanteuse noire-americaine. Le cd de Simon and Garfunkel vient de se terminer. Le chien du restaurant vient voir ce que jái dans les mains - un stylot - , puis repart, il a un drôle de cadenas accroché à son collier. La népalaise montre une femme qui marche dans la rue: C'est une allemande, dit-elle, elle est alcoolique, autrefois elle traînait avec des jeunes garcons népalais. La partie de cartes est finie, la femme hollandaise retourne à son journal, un journal népalais rédigé en anglais. Sur la moitié de la page, on peut lire une annonce "Why not to quit your drinking habits?". Une autre femme qui était assise à une table voisine se lêve en rouspetant après la musique, ca fait rire le gars, qui ajoute: "C'est une suisse. Les suisses, ils sont bons pour jouer avec l'argent, mais pour le reste, ils sont noir et blanc. Ils me font bien rire." Il garde depuis ce matin le même sourire, un sourire semblable à celui des paresseux, le sourire de quelqu'un qui est content de lui même et du temps qui passe. Qui passe différement pour chacun d'entre nous d'ailleurs: impossible de s'accorder sur l'heure, ma montre gagne deux heures de retard tous les jours, la necromancienne n'a pas l'heure, les nepalais du restaurant ne sont pas sûr, finalement c'est le hollandais tatoué qui a raison, il est déjà 14 h 30, je dois partir.

Un vendredi matin, ca peut donner ca: Une moto fait grincer ses freins à coté de moi, alors que je regardais un panneau de restaurant écris en francais, ou presque, enfin suffisament proche du francais pour me faire comprendre qu'ici, ils mettent de la vinaigrette avec la salade et que les crepes sont tres fines. Le motard enleve son casque, entame la conversation, il est aimable, vient d'inde, parle un peu francais, et me propose de venir prendre un thé, c'est normal ici, ca arrive toutes les 5 minutes de se faire offrir un thé. J'accepte bien entendu, je monte derriere lui sur la moto. Il roule heureusement doucement, ce qui est rare ici, mais sort de la route principale pour prendre des petits sentiers sinueux, pour arriver 10 minutes plus tard à un endroit qui en fait était à 5 minutes à pieds, et juste à côté de mon hotel. Esperait-il que je serai perdu? Il m'invite a entrer dans une bijouterie, entame une conversation inintéressante, puis part chercher des thés au moment où apparait un autre jeune homme, indien lui aussi, quíl me presente comme son patron. Celui ci commence a m'entretenir de sujets divers: le racisme des népalais envers les indiens, qui tiennent vraissemblablement plus la moitié des commerces de la ville; la politique, il veut connaître mon avis sur la politique népalaise, je donne quelques réponses bon-marché, ce sujet est dangereux, je détourne vite la conversation vers son business, c'est d'ailleurs sans doute ce qu'il attendait, il commence immédiatement à en parler, il a des boutiques au Japon, en Allemagne, en Taïllande... la liste s'étire, moi aussi, je commence à me lasser de son flot continue de paroles. Puis il me parle des taxes sur l'exportation des bijoux, imposées par le gouvernement indien, et celle imposée par le gouvernement népalais. C'est plus facile d'exporter depuis le Népal, mais pas encore assez facile... Je devine où il veut en venir avec cette histoire de taxes, je suis naïf, mais mon guide du Nepal m'avait prévenu. Le voilà donc en train de m'expliquer qu'il fait donc profiter et participer les touristes à son busines. Car les touristes ne payent pas de taxes à la frontière pour les bijoux qu'ils ont achetés. Ca lui permet d'en exporter gratuitement, moins la commission qu'il offre au touriste lorsque celui-ci délivrera le bijou à destination... commission qu'il va bientôt me promettre si je ne lui dit pas tout de suite que ca ne m'interresse pas, me dis-je. Je ne lui laisse donc pas le temps de finir. Il me dit très aimablement qu'il comprend, me dit au revoir, et disparaît aussitôt. (Cette soi-disant méthode d'exportation est réputée pour être une de leur meilleure arnaque, le touriste en question se retrouvant avec un bijou quíl a payé 10,000 dollars dans les poches, et personne pour le lui racheter.)

6 décembre 2006

Bistarai, bistarai...

Quelques dessins de Gatlang:

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Une femme en train de tisser une couverture en poil de yeti;
Rosila en train de faire la vaisselle, je dis wahou, elle n'a que 2 ans et demi.

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Un barbouillage a l'encre de Sarki, la moman, avec le village derriere.
Quelques maneges tibetains (plus l'ecole ou je travaillais, en haut a gauche).

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La porte de ma chambre, mon linge qui seche, et des sacs de patates;
Un lama (pretre boudhiste), en train de psalmodier pour benir la chambre ou toute la famille vit.

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Vue depuis ma fenetre sur le mont Langtang et ses contreforts

Quelques images de Kathmandou aussi:

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Et enfin des photos de Pokhara, pour vous rendre jaloux. Ca a des petits cotes 'Annecy' et son lac... j'adore cette ville, c'est tout calme, le temps y passe a pas feutres, sans faire de bruit. D'ailleurs quand on se met a courrir dans cette ville (ben oui, je dois perdre mon gras, j'ai un bide enorme avec tout le riz que j'ai mange...), tous les nepalais regardent, ebahis, en demandant si tout va bien, puis en disant: "Bistarai, bistarai!" (= Lentement). Et ce n'est pas parce que je cours comme un canard, hehe, mais tout simplement parce que c'est completement inhabituel pour les nepalais de se depecher. Ils savent prendre leur temps.

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5 décembre 2006

Quelques jours chez les elephants et les moustiques

Me voila de retour a pokhara, apres quelques jours passes dans le Terai, dans la reserve naturelle de Chitwan, au sud du Nepal. Nouveau climat, nouveaux visages, nouvelles couleurs, nouvelle faune nouveaux dangers et nouvelles surprises, tout ca en photos.

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The river, border of the national park of chitwan.

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Me, bravely riding a wild, old and nasty (but smiling to fool the tourists) elephant.

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Me again, basking in the sun. I'm beautiful, as you can see.

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Babar, le roi des animaux, and his son

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Apparement, les oiseaux aussi ont des problemes intestinaux: celui la est reste un quart d'heure sans bouger, a un metre de moi; c'est le temps qu'il lui a fallu pour finir ses crottes, malgre mes encouragements.

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Yeah, it's quite surprising to see this symbol everywhere, but it means Peace...

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Une des choses fabuleuse au Nepal, c'est qu'il suffit de se ballader quelques heures au hasard pour vivre une nouvelle aventure. Cette fois, c'etait se retrouver au milieu d'une centaine de nepalais en train de pique-niquer au milieu de nul part. Et un pique-nique nepalais, c'est pas du pipo... au programme : danses (j'ai meme pas pu y echapper. Pour les photos, envoyer un cheque de 5 euros a mon ordre... Je dis 5 euros, ca parait pas beaucoup comme ca, mais je vous ferai prochainement une liste de ce qu'on peut acheter ici pour 5 euros), puis balancoire (et encore une fois, leurs balancoires, c'est pas non plus du pipo), puis un jeu bien sympa (apres s'etre fait bander les yeux, et avoir fait quelques tours sur soi-meme, essayer de casser un pot en terre cuite, d'un seul coup de baton - le pot etant a une dixaine de metres du point de depart... Ca a dure une heure avant que quelqu'un y arrive). Tout ca accompagne de beaucoup, beaucoup de nourriture. Et moi j'arrive comme une fleur au milieu de tout ca, et je recois un acceuil digne d'un roi...

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Une nepalaise sur la piste de danse; et le gagnant du jeu.

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A flying 40 years old nepali woman.
What's so amazing in this country, is that adults still know how to be a child.

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(Actually, I'm not so sure they even know how to be an adult)

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So, jalous of their ability to be so childish, I'm practicing a lot...
Here is one of my results, a tiny wooden boat, going down the river at sunset.
Row, row, row your boat,
Gently down the stream;
Mereley, merely, merely, merely,
Life is but a dream.

28 novembre 2006

Diahree d'images aujourd'hui

Entre deux gateaux d'anniveraire, il m'arrive de dessiner , alors bon hop, voila quelques dessins de ces derniers jours. Au passage, une idee pour rajouter un peu de piment a vos journees: tous les jours, fetez l'anniversaire de quelq'un - vous, un ami, whatever. Et si un repas dans les restaurants de la ou vous etes coutent moins cher qu'une boite de sardines a l'huile, et bien profitez-en pour demander un gateau d'anniversaire - offert par la maison bien sur, et avec des bougies :p - et regalez-vous. L'idee etant bien sur de faire ca tous les jours, dans un resto different a chaque fois... c'est facile ici, y en a plus d'une centaine. Et c'est encore plus marrant quand on raconte qu'on vient de pays improbables, genre l'ethiopie, et que le patron du restaurant repete ''Ahhh, Utopia, ahhhh, yes.'' Ou Pluton (Il parait que c'est plus considere comme etant une planete, c'est quoi cette honte??), la reponse devenant alors: "Ahhh, pluto, of course. In Europa, hein? Ahhh yes."
Les nepalais ne diront jamais qu'il n'ont pas compris quelque chose, et mettront toujours 5 minutes pour avouer qu'ils ne savent pas la reponse a la question que vous leur avez pose plus tot. Ca amene a des situations assez cocasses, comme monter dans un taxi apres lui avoir indiquer le lieu ou vous voulez vous rendre, puis apres 15 minutes dans le taxi, se dire qu'il y a probleme, que c'etait cense etre a 5 minutes en voiture, et demander au chauffeur si il sait ou on va, pour s'entendre repondre "non"... Y a aussi des fois ou il font semblant de pas comprendre, dans les magasins par exemple, tout d'abord le vendeur parle un anglais parfait, puis au moment ou on commence a marchander, tout d'un coup, il fait mine de rien comprendre a mes arguments... Ce sont des gens vraiment amusants, et tres moqueurs en plus... Ils rient beaucoup, a tel point qu'il y a sans doute toujours l'echo d'un rire dans les montagnes.

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27 novembre 2006

L'envers du miroir

Bon, je me rend compte que je n'ai presente que les beaux et bons aspects de ce pays jusqu'a present... C'est assez malhonnete de ma part, je vais essayer de reparer ca en quelques lignes...

Le ptit bout de rue ou je suis dans pokhara a ses habitues :
-Le patron de l'hotel, qui s'acharne chaque jour a rajouter des grilles a son hotel, par peur de je ne sais quoi. A cause de ca, je suis oblige de grimper les grilles d'un etage supplementaire a chaque fois que je rentre trop tard... Je sais pas pourquoi, je suis abonne aux patrons d'hotel couche-tot, et je me retrouve a la porte de mon hotel au moins une fois par semaine...
-La dame qui sourit (voir la derniere photo), et qui demande des cigarettes a tous les touristes
-Une vache boiteuse et son veau, qui n'appartiennent visiblement a personne, mais qui sont nourris par tous les nepalais de la rue...
-Une trentaine de marchandes (soit disant) tibetaines, qui essaient tous les jours de me vendre des breloques a des prix exorbitants, puis qui m'insultent parce que je n'ai achete : "You are a wrong man" me repete l'une d'elles tous les jours... Certains marchands ici sont vraiment bizares, ils ont l'habitude d'insulter les touristes qui ne font que regarder, sans rien acheter...
-Une dixaine de vendeurs de drogue, qui chuchotent "Mushroom? Pollen? Hash? Cannabis?'' a tous les touristes un peu barbus... Mais ils sont marrant a la longue, ils essaient de varier un peu leur monologue; ce matin l'un d'eux me proposait de me servir de guide et porteur si je partais en trek...
-Quelques mendiants, visiblement sous l'emprise des marchandises de ceux ci-dessus, qui arrivent a rester debout pendant plus de dix minutes a cote d'innocants touristes en train de boire un the, sans dire un mot, dans l'espoir que le touriste en question va finalement craquer avant que le patron du restaurant le chasse
-Des enfants, beaucoup d'enfants, dont certains essaient de vendre leur devoirs ou leurs dessins aux touristes. D'autres proposent d'autres sortes de ''services'' aux touristes, services necessitant d'aller dans une chambre et d'enlever ses vetements... Ca fait vraiment mal de voir ces enfants se prostituer, alors qu'ils sont visiblement devant leur maison et que leurs parents les regardent avec approbation. Et c'est malheureusement vrai...

Pokhara est definitivement la ville la plus riche du Nepal; c'est meme la destination de vacances de tous les riches nepalais a ce que j'ai compris. C'est d'ailleurs malheureusement assez facile de reconnaitre les riches nepalais, particulieremenet les jeunes... ils s'habillent a l'occidentale, et de succrois avec tres mauvais gout... disons que les jeunes riches nepalais ressemblent a des delinquants anglais, avec le 'goat belly' (a cause du riz) a lieu du 'beer belly'.
C'est triste de voir comment les touristes et leur argent peut defigurer ce pays et certains de ses habitants. Bon j'arrete la pour aujourd'hui, sinon je vais devoir donner tellement d'argent au proprietaire de cet ordi qu'il va finir par pouvoir s'acheter une casquette americaine pour remplacer son beau chapeau nepalais... je voudrais pas etre responsable de cela quand meme :p Quelques sourires pour terminer :

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